Comme le temps passe vite ! Cela fait déjà 4 ans que Marcel Gossio, ancien Directeur général du Port Autonome d’Abidjan, a quitté Hortense son épouse et la terre des hommes. A cette occasion, le cimetière de Williamsville qui accueille sa dépouille a reçu ce vendredi 21 octobre, une forte délégation de parents et amis de Gossio pour se souvenir dans le recueillement.
C’est sur la voie qui traverse le cimetière et à quelque 100 mètres de l’entrée principale de ce vaste enclos que le rassemblement a eu lieu. En face, il y avait le caveau familial sur lequel trône une géante image du défunt.
Là, lors de la messe qui a été dite par deux prêtes catholiques en présence de la direction du Front populaire ivoirien (FPI), parti auquel il a appartenu, l’on peut retenir que Marcel Gossio «est mort mais il n’est pas mort». Parce que, du temps où il vivait parmi les hommes, il a mené le bon combat. C’est que, «plein de compassion, il a cherché à venir en aide aux plus démunis».
C’est pourquoi, sa famille demande à ses enfants, son épouse et tous ses amis de continuer de parler de lui sans crainte aucune, de considérer qu’il est toujours avec eux et au milieu d’eux.
Et pour joindre l’acte à la parole, Hortense a tenu à ce que le déjeuner qui a été servi au domicile du défunt à Cocody ait au menu les mets, tous les mets que l’ancien vice-président du FPI affectionnait. Le tout dans une orchestration musicale conduite par le talentueux Julien Takoua, virtuose du blues. Ce dernier a fait voyager les convives à travers les capitales africaines, européennes, sud-américaines et américaines dans du Rythm and Blues aux chansons teintées de mélancolie. Marcel Gossio n’est vraiment pas mort.
AVS