Couverture maladie universelle : le gouvernement assujettit l’accès de certains services publics et privés à la détention de la carte CMU





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Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi, en Conseil des ministres, un décret obligeant rendant obligatoire l’enrôlement à la couverture maladie universelle.

Ce décret, selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly assujettit l'accès à certains services de l'État, aux emplois publics, aux emplois du secteur privé à la production de la preuve de l'enrôlement à la CMU.

Cette preuve de l’enrôlement est matérialisée par la carte d’assuré de la couverture maladie universelle, à défaut, le récépissé d'enrôlement ou l'attestation de droits délivré par la Caisse nationale d'Assurance Maladie CNAM.

Cette preuve doit être présenté pour les opérations suivantes : le retrait du passeport et du permis de conduire, l’inscription aux examens et concours d'entrée à la fonction publique, à la police à la gendarmerie et dans l'armée, l’inscription des étudiants dans les universités et grandes écoles publiques et privées.

Cette carte devra être présentée à l’inscription des élèves âgés de plus de 16 ans dans les lycées, collèges, établissements d'enseignement technique et professionnel qu'il soit public ou privé.

Pour le recrutement dans le secteur public et parapublic, le recrutement dans le secteur privé, l'accès aux programmes sociaux financé par l'État, l'accès au programme de soutien à l'emploi et aux activités génératrices de revenus financé par l'État, cette carte sera également exigée.

Cette mesure vise, selon le ministre, à garantir le déploiement complet du système obligatoire de couverture du risque maladie qu'organise la CMU au profit des populations vivant en Côte d’Ivoire.

Selon le ministre, ce sont un peu plus de 3.500.000 personnes qui ont adhéré à ce produit pour un peu plus de 2.000.000 de personnes qui cotisent. Il a ajouté que des mesures sont en train d’être prises pour permettre la flexibilité du paiement des cotisations qui s’élève, il faut le rappeler, à 1000 FCFA par mois et par personne, soit 12.000 FCFA par an.

Lambert KOUAME

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