La ministre Nialé Kaba représentait le Président Alassane Ouattara à ce forum de haut niveau
La ministre ivoirienne du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a représenté le président de la République, Alassane Ouattara, le 18 septembre 2022, à un panel de haut niveau, en marge de la 77ème session de l’Assemblée des Nations Unies, sur le thème : « Coup de projecteur sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) », nous informent ses services.
Cette rencontre, co-présidée par les Premiers ministres canadien et des caraïbes, avait qutare objectifs principaux notamment, la définition des grandes orientations de la décennie d’action et les principes à appliquer pour reconstruire en mieux après la COVID-19, la mise à disposition d’un aperçu des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de développement durable, la mise en évidence des plans et mesures visant à combler les principales lacunes en matière de mise en œuvre, et la démonstration de la puissance et l’impact des mesures prises par les acteurs participant à la réalisation des objectifs de développement durable et des solutions novatrices qu’ils proposent.
Selon le communiqué, la session a été ponctuée de panels et d’échanges interactifs sur les facteurs qui ralentissent la mise en œuvre des ODD, le cri de cœur de la jeunesse et les solutions pour accélérer l’atteinte des ODD. Ces facteurs sont de plusieurs natures. Il s’agit entre autres de la Covid 19 et de ses conséquences économiques et sociales, la guerre en Ukraine qui pénalise les chaînes de distribution alimentaire, les chocs climatiques avec leur effet sur la production de produits alimentaires pour vaincre la Faim et la pauvreté, la mauvaise gouvernance et la corruption. Les participants ont également évoqué la lenteur des transformations économiques dans les pays en développement, en particulier au niveau des pays africains.
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Les points d’échanges ont aussi porté sur les conséquences et les méfaits des différentes crises mondiales notamment la hausse des prix des produits alimentaires, de l’énergie, des intrants agricoles et des fertilisants, de la crise de liquidité pour le financement du développement de la période post-pandémie. Il s’est agit, enfin, du niveau d’endettement non soutenable des pays en développement mais surtout de l’accroissement de la pauvreté et des inégalités dans le monde et la faible inclusion économique et sociale des femmes.
Ces défis à relever pour réaliser les ODD et promouvoir une prospérité partagée ont donné l’occasion aux panelistes de faires d’importantes recommandations.
Il s’agit de la nécessité de renforcer les systèmes de protection sociale pour réduire les inégalités de toute nature à travers la mise en œuvre de politiques qui protègent les femmes, les enfants et les jeunes ; de la mise en place de mécanisme au-delà des COP pour la protection de l’environnement afin de lutter efficacement contre le réchauffement climatique ; ainsi que de l’élargissement des espaces budgétaires pour la réalisation des ODD en faisant bénéficier les pays pauvres et les femmes de plus de liquidité financière pour renforcer la productivité des secteurs porteurs de croissance.
Rappelons que les ODD tracent la voie à suivre pour, éliminer la pauvreté et la faim, faire face à la crise climatique, réaliser l’égalité des genres et concrétiser bien d’autres ambitions au cours des dix prochaines années.
Solange ARALAMON