Me Diakité Adé mensah (Fondatrice d’école) tire sur la sonnette d’alarme : « Les ivoiriens ont développé un argot qui se complait avec la médiocrité »





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Me Diakité Adé Mensah tire sur la sonnette d'alarme



Me Diakité Adé Mensah, Fondatrice du Groupe scolaire « La Fontaine Blanche » a attiré l’attention des autorités ivoiriens sur un phénomène qui est en train de « tuer » le français qui est considérée comme la langue nationale en Côte d’Ivoire. C’était à l’occasion de la rentrée solennelle de l’établissement,  situé à Cocody-Angré, 9e tranche, le samedi 10 septembre 2022.

« J’ai fait l’amer constat de ce que l’argot ivoirien remplace le français.  Il y eut une période où nous étions fiers d’être ivoiriens avec notre façon de parler  avec un langage et sans accent,  différent des autres  africains. Mais depuis un moment, le constat est alarmant. En plus de l’accent, nous avons développé un argot qui se complait avec la médiocrité. Notre langage est incompréhensible, à la limite du vulgaire », a-t-elle lancé, amère.

A titre d’exemple, la Me Diakité qui est par ailleurs Notaire, a expliqué que dans le cadre de son travail, elle reçoit des CV dont la lecture donne des céphalées à cause du niveau de langue utilisé par les postulants.

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Elle a donc pris le pari de protéger les plus jeunes contre ce fléau qui mine la population. Pour ce faire, elle entend offrir une instruction de qualité aux élèves qui fréquenteront l’école.

Avant la fondatrice, Mme Zadi et M. Djété Rodolphe, respectivement directrice administrative et directeur des études ont présenté l’établissement et les différentes modules qui seront enseignées aux élèves durant cette année scolaire 2022-2023.

Solange ARALAMON

 

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