A l’initiative de l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité de la CEDEAO (ARREC), institution spécialisée en charge de la mise en œuvre de mécanismes efficaces de régulation pour le développement des échanges régionaux d’électricité dans l’espace CEDEAO, les responsables de communication des organes nationaux de régulation de l’électricité se sont retrouvés en atelier à Tutu, dans la banlieue d’Accra au Ghana, les 19 et 20 mars, en vue de la création d’un réseau.
Situant sur l’enjeu de la mise en place de ce réseau à l’ouverture de l’atelier, le président de l’ARREC, Pr Honoré Bogler a indiqué que son institution vise à mettre au même niveau d’information l’ensemble des régulateurs de la sous-région, faire un large écho des informations en matière de régulation dans la sous-région, et in fine, améliorer sa notoriété dans les pays membres. Mais aussi à mettre en place le réseau, ses moyens d’action et à élaborer sa feuille de route.
"Mais cela n’est pas réalisable sans l’action des communicateurs des organes nationaux de régulation d’où la volonté de l’ARREC de susciter cette plateforme d’échanges d’expériences, d’informations et de bons procédés, en attendant la mise en place du bureau de coordination dudit réseau est prévue dans les prochains jours ", a-t-il justifié.
Il est bon de rappeler que l’ARREC a procédé, en juin 2018, au lancement du marché régional de l’électricité dont l’effectivité va, entre autre, faciliter les échanges d’énergies entre les pays membres, rendre disponible l’électricité, réduire les tarifs par l’instauration d’un système de bourse d’achat et vente d’énergie.
Solange ARALAMON