L'axe Gagnoa - Ouragahio est impraticable
La route menant à la ville de Ouragahio est dans un très mauvais état. Les nids de poules ont refait surface sur toute la chaussée. Pourtant, cette voie est beaucoup empruntée par les voyageurs et transporteurs en partance pour la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, et pour plusieurs villes du nord du pays dont Korhogo, la capitale de la région du Poro. Elle permet aussi d’accéder à certains pays limitrophes de la Côte d'Ivoire.
Le calvaire des usagers de cette route longue de seulement 27 km commence à partir de l'ancien corridor de Gagnoa. L'état de la voie oblige les conducteurs, à la recherche de bitume pour se mettre à l'abri de pannes mécaniques et d’accidents mortels, à rouler en sens inverse. C'est chaque jour que beaucoup de chauffeurs évitent des collisions.
Du corridor désormais situé à l'entrée du village de Mahidio à celui de Kokouezo, village natal du président du Conseil régional du Goh, Joachim Djédjé Bagnon, les transporteurs s’adonnent à une conduite dont ils ont seuls le secret, à cause des trous qui ne cessent de s'élargir avec la saison pluvieuse en cours.
La vitesse très réduite s'impose aux conducteurs même à ceux des engins à deux roues et surtout des tricycles avec la présence de rigoles à plusieurs endroits de la chaussée, à partir du domaine de la famille Dacoury-Tabley à Kpapekou jusqu'au village de Gnaliepa.
Le reste de la trajet, c'est-à-dire du village de Gnaliepa à la ville d'Ouragahio, bien que moins dangereux, n'est tout de même pas sans réprochables. Les nids de poules y sont également présents.
En plus du mauvais état du bitume, la voie Gagnoa-Ouragahio est couverte par des herbes sauvages de grande taille qui ne facilitent pas les dépassements et la visibilité aux automobilistes. Même les panneaux de signalisation sont difficiles à répérer.
Vivement qu’un effort soit fait pour éviter qu’un grave accident ne vienne endeuiller des familles.
Touré Boa (Correspondant régional)