Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Adama Diawara, a annoncé que trois notes seront prises en compte pour la validation de la soutenance de mémoire du Brevet de technicien supérieur (BTS), mardi 23 août 2022, lors d’une rencontre avec les fondateurs des universités et grandes écoles privées, à l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) d’Abidjan Cocody.
Pour la soutenance, le candidat admissible au BTS sera évalué à partir d’une première note attribuée par son enseignant encadreur, une deuxième qui lui sera donnée par le maître de stage dans l’entreprise et une troisième qu’il obtiendra après avoir résumé par écrit son mémoire de BTS en une heure.
Pour Pr Diawara, cette réforme permettra de valoriser la soutenance du BTS “qui de plus en plus devient un commerce de note entre l’enseignant (vendeur) et l’enseigné (acheteur)”. Pis, le chou gras des cabinets qui se sont expertisés en rédaction de mémoire de BTS.
Il a également expliqué à ces partenaires de l’enseignement supérieur, le processus d’évaluation des établissements basé sur cinq segments, à savoir la qualité des infrastructures, des équipements, la gouvernance, l’animation pédagogique et le rendement. Un processus qui permet également d’évaluer le quota de bacheliers qui seront affectés dans ces établissements.
Le ministre est aussi revenu sur la question des diplômes non homologués. Il a souligné que désormais, il sera question pour les universités et grandes écoles privées d’avoir, en plus des arrêtés de création et d’ouverture, une accréditation de l’offre de formation pour l’homologation de tous les diplômes qui sont délivrés par l’établissement.
« Il ne sera plus question d’avoir l’autorisation d’ouvrir une filière sans que le diplôme délivré au bout du tunnel soit homologué », a-t-il martelé, invitant les fondateurs à entrer en contact avec la direction de l’enseignement supérieur pour remplir les critères d’homologation des diplômes.
(AIP)