Une vue des exposants du MIA 2022
A l’initiative du réseau des femmes artisanes de Côte d’Ivoire (REFACI), la 2e édition du Marché international des artisanes s’est déroulée du 25 au 29 prochain sur l’esplanade du Palais de la Culture d‘Abidjan-Treichville.
Placé sous le thème, « Entrepreneuriat de la jeune fille, gage d’une autonomisation et d’un leadership efficaces », cette rencontre des artisanes se voulait une plateforme d’expression des femmes qui exercent des métiers divers afin d’échanger leur savoir-faire, d’augmenter leur notoriété, de faire découvrir le patrimoine culturel et artisanal de leur pays, d’élargir leurs horizons.
Plus de 75 artisanes, accompagnées de quelques artisans ont exposé, des marchandises diverses. Des tenues en pagne tissé aux accessoires de mode ethnik, en passant par des chaussures, de la boisson, des meubles, etc. Tout y était pour le bonheur des visiteurs qui ont eu souvent l’embarras du choix. Tant les articles étaient de bonne qualité
Nina Angbi Bouabré présidente du REFACI, par ailleurs commissaire générale du MIA, satisfaite de cette édition qui a rassemblé plus d’artisanes, a affirmé que désormais, au lieu d’une biennale, le MIA se déroulera chaque année pour permettre d’avoir une meilleure visibilité au travail des artisanes.
« Le Mia est pour nous une plateforme d’expression qui permettra à la longue aux artisanes de tourner le dos à l’informel et devenir des entrepreneures au plein sens du terme », a t-elle expliqué.
Plusieurs activités ont meublé cette édition du MIA. Il s’agit entre autres de la remise des prix du concours du meilleur projet jeune et du concours du meilleur projet innovation femme. Des démonstrations de métier pour permettre des détections de talent et d’un afterwork, qui ont entouré le village artisanal.
La marraine de cette édition, Mme Atché-Konan Brigith Jean De Dieu épouse Kouadio, a salué cette belle initiative des artisanes qui ont su prendre leur destin en main pour imposer l’artisanat « Made In Côte d’Ivoire ». Au cours de la cérémonie d’ouverture, elle a fait un plaidoyer pour demander aux autorités ivoiriennes de soutenir l’œuvre des artisanes qui font des « choses magnifiques ».
Solange ARALAMON