Il y 8 ans de cela, une commerciale d’Apocalypse se rendait dans un établissement de renom sis au Plateau, en vue de proposer des espaces publicitaires. Elle est reçue par le Directeur de la Communication. « Pourquoi A p o c a l y p s e, vous voulez qu’on meurt, c’est cela ? Non, moi je veux vivre. Pourquoi donner un tel titre à votre journal ? », a-t-il déprécié. Hélas, à l’instar de ce directeur, plusieurs personnes ignorent ou feignent d’ignorer encore que dans ce livre prophétique, il y a de belles promesses. C’est dans ce même livre qu’est mentionné le Paradis (Apocalypse 2 :7) ; les noces de l’Agneau (Apocalypse 19 : 7 et 19) ; la nouvelle Jérusalem, la ville en or pure (Apocalypse 21 à 22).
Non, nous ne voulons de la mort de personne. Cependant, le Psaumes 90 :10 révèle que « Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ». Nous sommes tous des voyageurs, étrangers et passagers, sur cette terre. Le livre de la Genèse (acte 1) est l’introduction du scénario écrit par le Seigneur, et Apocalypse dévoile la fin de ce livre, dont le contenu est assimilable à un film. Tout bon réalisateur a pour mission de rendre réels les plans décrits dans le scenario. Si l’on peut admirer voire décerner des prix aux meilleurs réalisateurs de films, pourquoi s’indigner sur le scenario du Premier Scénariste par Excellence ? Pourquoi se plaindre ou boucher les oreilles quand on entend le mot Apocalypse ?
Dans le livre d’Apocalypse ou Révélation, sont mentionnés outre les bénédictions les jugements. L’accent est certes mis sur les fléaux parce que c’est le dernier acte du scenario. C’est le moment des récompenses mais aussi des corrections. C’est ici qu’on peut voir l’affrontement entre le brave et le bandit. C’est ici qu’on peut voir le sort réservé aux partisans du héros et celui réservé aux partisans du méchant. Tout film a un début, un développement et un dénouement. Lisons Matthieu 24 :6 « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin ». Dans ce texte, Le Scénariste présente des évènements qui arriveront avant la fin. Celui qui a déjà regardé un film n’a plus la même réaction devant la rediffusion de ces mêmes séquences. C’est pour cela que les envoyés de Dieu n’ont pas peur du contenu du livre d’Apocalypse. Bien au contraire, ils suivent de près chaque évènement sachant que cela les conduit allégrement à la rencontre du Seigneur.
Si des femmes peuvent manger des excréments humains ou coucher avec des animaux, pour de l’argent, cela n’étonne pas les fils de Dieu. En 2 Timothée 3 : 1-5, l’Apôtre Paul a déjà décrit l’état moral des hommes « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là ».
Celui qui veut savoir pourquoi Dieu laisse Satan, l’auteur du mal et des guerres semer la désolation, qu’il sache que tout est prévu dans le scenario divin : « Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans », Apocalypse 20 :1- 2. « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles », Apocalypse 20 :10. Depuis des mois, la communauté internationale est scandalisée par l’agression de l’Ukraine par la Russie. Au même moment, le réchauffement climatique et la désertification gagnent du terrain au plan mondial ; et la Côte d’Ivoire a abrité à cet effet la COP15. Que dit le scénario de Dieu sur ces deux évènements ? Les réponses dans cette parution.
Par Evêque Victoire Koffi