Au Mali, le processus de relecture de la charte de la transition est officiellement lancé. Le CNT, l’organe législatif nommé par les militaires, a été convoqué pour une session à partir du vendredi 4 février, pour réviser « la charte de la transition et la loi électorale ».
Au rang des sujets à voter : le nouveau projet de loi adopté vendredi soir en Conseil des ministres qui entend supprimer le poste de vice-président de la transition. Est-ce une manière de renforcer les pouvoirs du chef de la junte le colonel Assimi Goïta ? L'opposition politique en est certaine. Mais de leur côté, les soutiens de la transition estiment qu'il n’en est rien.
Si le poste de vice-président de la transition venait â être supprimé au Mali, le colonel Assimi Goïta serait seul à diriger le pays. « Un changement inutile », estime Ismaël Sacko, porte-parole du cadre d'échange des partis politiques pour la réussite de la transition.
« Cette démarche dénote d’une volonté manifeste des autorités maliennes de faire cavalier seul et d’agir de façon dictatoriale pour confisquer le pouvoir et pour s’y éterniser. Le cadre estime que la priorité des priorités est de proposer un calendrier électoral consensuel avec l’ensemble des forces vives de la nation », ajoute-t-il.
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