La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) table sur une capitalisation boursière de 6.400 milliards Fcfa à fin 2022, a annoncé, mardi 25 janvier 2022, son directeur général, Dr Edoh Kossi Amenounvé, lors du bilan des activités 2021 par visioconférence.
Comme perspective 2022, la BRVM attend favoriser l’attraction à la cote de la bourse de nouvelles sociétés cotées, deux nouvelles admissions envisagées, 23 entreprises pressenties (dont 5 déjà engagées pour une introduction au Troisième Compartiment), créer des produits et services innovants, hautement technologiques et digitaux, qui soient en adéquation avec les besoins d’investissement des investisseurs régionaux et internationaux.
Elle s’engage également dans un processus d’élaboration d’une politique de sécurité des systèmes d’information, procéder au lancement de la BRVM Academy (formation grand public, formation professionnelle, formation des Institutions publiques et privées) et du programme de mentorat BRVM Young Professional Program.
En 2021, en dépit de la Covid-19, la BRVM a réalisé une remontée des indices. Cela s’explique entre autres par la résilience des économies de la région face à la pandémie de COVID-19 avec un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) de la région estimée à +1,85 % en 2020 contre -3,1% pour le reste du monde, a relevé Dr Edoh Kossi Amenounvé.
Outre la hausse des indices, ce sont 722,53 milliards de Francs CFA de valeurs de transactions au total au 31 décembre 2021 qui ont été enregistrées selon les confidences du directeur général.
L’année boursière 2021 a été marquée par une cotation de 46 sociétés pour une capitalisation boursière de plus de 6 085 milliards de Francs CFA. Elle a enregistré 94 lignes obligataires pour 3 sukuks côtés, 983 078 titres échangés en moyenne journalière, 2,9 milliards de Francs CFA transigés en moyenne journalière et un PER moyen du Marché de 13,70 contre 10,03 en 2020 et par la célébration des 25 ans de la BRVM et du DC/BR.
À en croire le directeur général, depuis le 1er janvier 2014 une réduction de 50 % sur les commissions d’introduction a été émise ; la commission de capitalisation a été plafonnée à 600 millions de Francs CFA par émetteur avec une dégressivité du taux en fonction du flottant.
« Plus de 14 000 milliards de francs CFA de ressources levées à travers les emprunts obligataires et les OPV en 25 ans », a indiqué Dr Edoh Kossi.
Les valeurs de transactions sont quant à elles en constante progression, passant de 145,84 milliards de Francs CFA de fin 2012 à 722 milliards de Francs CFA au 31 décembre 2021.
(AIP)