En visite au Ghana, Laurent Gbagbo dit être déçu de la Cedeao





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En marge de sa visite au Ghana où il a assisté aux obsèques de son ami Kojo Tshikata, l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, président du Parti des peuples africains Côte d’Ivoire(PPA-CI) a accordé, une interview à la chaine de télévision ghanéenne Panafrican Tv et diffusée, mardi.

Au cours de cette interview, le président du PPA-CI a exprimé sa déception vis-à-vis de la CEDEAO qui selon lui, doit aller plus loin en prenant des décisions qui unissent encore plus les Etats de l’Afrique de l’ouest.

A la question de savoir s’il a confiance en la Cedeao, comme entité sous régionale pouvant garantir les soucis des conditions des populations, Laurent Gbagbo a d’abord fait savoir qu’il était très content à l’époque, lorsque la CEDEAO a été créée.

" Mais après j’ai eu beaucoup de raisons d’être déçu", s’est-il révisé. Pour lui, la Cedeao doit aller plus loin. "Il faut que la Cedeao aille vers des décisions qui unissent encore plus les Etats de l’Afrique de l’ouest. Je suis pour qu’on ne mette plus de visas pour aller d’un pays à un autre dans l’espace de la Cedeao", a-t-il proposé.

S’agissant de la lutte contre le terrorisme, Laurent Gbagbo estime que le combat ne doit pas être mené de façon individuelle.

"Je suis pour que la lutte contre le terrorisme par exemple, ne soit pas une lutte particulièrement à un Etat ou à un autre. Et je ne suis pas pour qu’on regarde cette lutte-là comme étant uniquement une lutte militaire. Il faut que la Cedeao se réunisse et examine les contours politiques de la solution à apporter au problème du terrorisme en Afrique de l’ouest. Politique, économique, social. Voilà autant de choses que je souhaite, mais que la Cedeao ne fait pas", a regretté, l’ancien président ivoirien.

Lambert KOUAME

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