Services non demandés et non consommés facturés par les sociétés de téléphonie mobile : Assalé Tiémoko dit "non au pillage"





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Le député-maire Antoine Assalé Tiémoko a crié son ras-le-bol aux sociétés de téléphonie mobile qui facturent aux consommateurs des services qu’ils n’ont ni demandé ni consommé. Au cours d’une conférence à la mairie d’Adjamé, il a rappelé les textes qui, selon lui, sont "massivement violées" par ces dernières.

"Article 165 de l’ordonnance sur les télécommunications : Le consommateur ne doit pas être facturé pour un service qu’il n’a pas consommé ou qu’il n’a pas demandé", a-t-il rappelé. Ajoutant l’article 5 de la décision 2020-0599 de l’Autorité de régulation du secteur des télécommunications de Côte  (ARTCI) : " Le volume de trafic ou les crédits de communication obtenus par un client à l'issue d'un acte commercial relativement à une offre, sont acquis pour ce dernier et ne peuvent être supprimés par l'opérateur,  si ceux-ci n'ont pas été intégralement utilisés au terme de la période de validité. Ces avantages devront être réactivés et cumulés aux avantages liés au renouvellement de l'acte commercial sur le même service".

Fort de ces deux textes, le journaliste Assalé Tiémoko a conclu que depuis 2012, les sociétés de téléphonie mobile ont "massivement pillé les consommateurs ivoiriens". Car, soutient-il, aucune d’elles ne respecte ces textes. "Ça ne peut plus continuer", a-t-il tapé du poing sur la table.

Le conférencier pense qu’il est temps de stopper ce "pillage".

Modeste KONÉ

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