Le président de la plateforme nationale des organisations professionnelles des secteurs public et privé de Côte d'Ivoire, Zadi Gnagna, se prononçant sur les congés anticipés préconise de sévir afin d’éviter que le pire ne survienne.

Dans un post sur sa page facebook, l’enseignant et candidat au poste de président du Conseil d’administration de la mutuelle des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire tout en condamnant avec force "cette déviance inacceptable", estime que ces personnes n’ont pas leur place dans une école.

A lire aussi: Congés de Noel anticipés : malgré la sensibilisation du ministère de l’éducation nationale, le phénomène s’amplifie

Les congés anticipés, un mal sans fin ?

Des véhicules des Forces de l'ordre saccagés à Taabo, des violences et voies de fait sur des populations à Vavoua, voilà le triste tableau que nous présente l'école ivoirienne depuis le début de ce mois de décembre.

Le phénomène des congés anticipés a pris de l'ampleur dans certaines localités avec une violence inouïe perpétrée par des élèves.

Ces mouvements d'humeur qui survenaient dans le passé à la veille des congés et souvent sans violence ont pris cette année une autre tournure.

Le moment de sévir avec force est donc arrivé pour éviter que le pire n'arrive un jour.

Je voudrais condamner avec force cette déviance inacceptable de personnes qui visiblement n'ont pas leur place dans une école.

Car l'école a une mission de pacification de la société en faisant de nos enfants de vrais citoyens c'est à dire des hommes et des femmes capables respecter les lois de la Cité. Vivement que les États généraux de l'Education nationale proposent les solutions idoines pour mettre fin à ce problème. En attendant, il faut sévir avec fermeté contre les fauteurs de troubles.

Lambert KOUAME