L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a réaffirmé, ce lundi, en marge du 1er secrétariat général du Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), sa nouvelle formation politique, sa volonté de poursuivre son plaidoyer auprès des autorités ivoiriennes en vue de la libération des prisonniers de la crise postélectorale de 2011.
Tout en se satisfaisant de la libération de certains de ses proches, notamment Justin Koua, l’ancien président estime que cela n’est pas assez. Et de s’interroger sur les cas des militaires qui depuis plus de 10 ans sont toujours incarcérés.
"Je suis venu, j’ai plaidé. On ne m’a pas assez entendu. Je vais continuer à plaider jusqu’à ce qu’on m’entende", a insisté Laurent Gbagbo qui dit ne pas comprendre que les militaires qui n’ont fait qu’exécuter l’ordre de la hiérarchie qui elle est civile et politique continuent de croupir en prison alors que lui est en liberté.
Si nous continuons sur cette lancé, on n’aura plus d’armée, a-t-il averti en précisant face aux 270 secrétaires généraux présents sur les 278, qu’un militaire, il est fait pour obéir aux ordres de la hiérarchie qui elle est civile et politique.
Un mois et demi après son retour en Côte d’Ivoire, l’ancien président Laurent Gbagbo a rencontré l’actuel président de la République au palais présidentiel et ce après 10 ans de silence.
Au sortir de cette rencontre qu’ils ont tous les deux qualifiée de fraternelle, Laurent Gbagbo a dit avoir plaidé auprès d’Alassane Ouattara afin d’user de ses pouvoirs pour faire libérer les prisonniers arrêtés au moment de la crise, rappelle-t-on.
Lambert KOUAME