Fif : En colère contre Dao Gabala, des présidents de clubs interpellent la Fifa et la Caf





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Alors que tous les regards sont tournés vers le rapport d’audit financier de l'exercice 2020 de la Fédération ivoirienne de football, des présidents de clubs ont animé une conférence de presse ce lundi afin d’exprimer leur mécontentement face aux actions du Comité de normalisation de la Fif dirigée par madame Dao Mariam Gabala.

Voici ce qu’ils reprochent à Dao Gabala et son équipe dans le communiqué ci-dessous

 CONFERENCIERS :

1- Monsieur NABI Adaman, Président de la Jeunesse Athlétique Club de Zuénoula (Division 3) ;

2- Monsieur AKRE Benoît, Président de Songon Football Club (Ligue 2) ;

3- Monsieur DIABATE Mamadou, Président d’Entente Sportive de Bingerville (Ligue 2) ;

4- Monsieur SANGARE Bangali Modeste, Président d’AS Athlétic d’Adjamé (Division 3) ;

5- Monsieur DIABY Mamadou Sanoussi, Président Délégué d’Entente Sportive du Bafing (Ligue 1).

INTRODUCTION

Mesdames et messieurs les journalistes, chers acteurs du football ivoirien, nous vous remercions pour l’intérêt que vous avez accordé à notre invitation.

Depuis près d’une dizaine de mois, la Fédération Ivoirienne de Football a été mise sous tutelle par la FIFA et il a échu à Madame Mariam DAO GABALA de conduire le Comité de Normalisation qui s’est vu confier la mission de conduire le processus électoral dans un délai bien précis.

Tenant compte de la feuille de route du Comité de Normalisation dont la mission prend fin le 31 décembre 2021 au plus tard, et à deux mois de cette échéance, il nous a paru nécessaire de vous convier à cette rencontre, cadre propice pour vous exprimer nos préoccupation quant à la conduite des affaires fédérales par le Comité de Normalisation et à l’exécution de sa feuille de route.

CONTEXTE

A la date du 15 Octobre 2021, nous (entendez des associations membres de la FIF), avons adressé un courrier à la FIFA avec ampliations

- A la CAF ;

- A la Primature ;

- Au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, Ministère en charge des Associations ;

- Au Ministère de la Promotion des Sports et du Développement de l’Economie Sportive ;

- Au Comité de Normalisation de la FIF ;

- Aux membres actifs de la FIF ;

- (aujourd’hui) A la presse nationale et internationale,

Pour exprimer nos préoccupations par rapport au fonctionnement du Comité de Normalisation en Côte d’Ivoire et alerter les autorités.

Nous avons donné copie de ce courrier au Comité de Normalisation de la FIF à la date du 28 octobre 2021 et les associations membres de la FIF ont été également informées.

Le présent exercice se justifie par notre volonté d’informer l’opinion nationale et internationale.

Ceci étant, nous allons présenter certaines préoccupations que nous jugeons utiles de relever maintenant avant qu’il ne soit trop tard.

I- L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DU 18 SEPTEMBRE 2021

I-1/ Les suites de cette Assemblée Générale Ordinaire

Un agenda a été arrêté en Assemblée Générale par le Comité de Normalisation de la FIF et qui prévoyait que le projet d’amendement de Statuts et du Code Electoral de la FIF soit transmis pour avis aux associations membres au plus tôt la dernière semaine du mois de septembre et au plus tard dans la première quinzaine du mois de octobre 2021 avant leur transmission aux faitières internationales (FIFA et CAF) pour requérir leurs observations avant qu’une Assemblée Générale Extraordinaire soit convoquée au début du mois de novembre 2021.

A cette Assemblée Générale, les états financiers de l’exercice 2020 arrêtés par le Comité de Normalisation de même que le rapport des auditeurs internes et celui du Commissaire aux Comptes commis par l’Assemblée Générale donc par les associations membres devraient être soumis au vote du quitus.

Le projet de budget de l’exercice 2021 remis aux membres actifs à l’entrée de la dernière Assemblée Générale, fait contraire aux dispositions statutaires n’a toujours pas fait l’objet de discussion et de validation à deux (2) mois de la fin de l’exercice.

Toutes ces diligences arrêtées à la dernière Assemblée Générale n’ont connu aucun début d’exécution.

I-2/ Irrégularités constatées dans la tenue de la dernière Assemblée Générale

Les Statuts de la FIF, en leur article 34, font obligation au Comité Exécutif de tenir au plus tard le 30 juin de l’année N, l’Assemblée Générale Ordinaire devant statuer sur les états financiers et le rapport d’activités de l’Association de l’année N-1. La tenue de cette Assemblée Générale Ordinaire est une obligation statutaire mais aussi légale, en ce qu’elle est l’occasion pour les organes dirigeants de l’Association de rendre compte aux membres actifs de ladite Association, de leur gestion.

Le Comité de Normalisation mis en place par la FIFA à la tête de la FIF, s’est vu interpeller non seulement par le Commissaire aux Comptes élu par une des Assemblées Générales Ordinaires mais également par plusieurs associations membres actifs sur le caractère obligatoire de la tenue de cette Assemblée.

S’agissant du Commissaire aux Comptes, ce dernier a matérialisé ses interpellations par plusieurs courriers adressés par lui à Madame la Présidente du Comité de Normalisation pour qu’il soit autorisé à commencer ses travaux de commissariat. Lesdits courriers sont demeurés sans suite.

Toutes ces interpellations se sont heurtées au refus de la Présidente du Comité de Normalisation de tenir cette Assemblée statutaire. Saisie, Il a fallu une injonction de la FIFA pour que cette dernière accepte d’autoriser le Commissaire aux Comptes à venir faire ses travaux en vue de la tenue de l’Assemblée Générale Ordinaire.

C’est ainsi qu’en application des dispositions de l’article 34 précité des Statuts de la FIF, en date du 14 juillet 2021, l’avis de notification de l’Assemblée Générale Ordinaire a été envoyé aux membres actifs, les informant de la tenue de ladite Assemblée pour le 18 septembre 2021.

Advenu le jour de l’Assemblée Générale, il nous a été donné de relever de nombreux écueils qui entachent la régularité de cette Assemblée Générale, ainsi qu’il suit :

(a) Sur l’Ordre du jour

Aux termes des dispositions de l’article 35 des Statuts de la FIF, l’Ordre du jour de l’Assemblée Générale Ordinaire annuelle est prédéfini et ne peut en aucun cas être modifié, sauf en cas de projet de résolution portant sur la modification des Statuts et/ou Règlements Généraux de la FIF.

Dans le cas de cette Assemblée Générale Ordinaire du 18 septembre 2021, l’Ordre du jour indiqué sur la convocation formelle ne comportait pas le point relatif à la présentation et à l’approbation du projet de budget pourtant prévu à l’article 35 alinéa 2-j des Statuts de la FIF.

(b) Sur l’approbation du rapport financier de l’exercice 2020

Il nous a été donné d’assister à une situation surprenante.

Les membres actifs ont été informés par le Commissaire aux Comptes, de la réception par lui d’un mail de la Présidente du Comité de Normalisation, le vendredi 17 septembre 2021, aux environs de 23 heures de la nuit, soit la veille de l’Assemblée Générale Ordinaire. Le contenu dudit mail se résume ainsi : ¨La Présidente du Comité de Normalisation n’entend pas soumettre les comptes à l’approbation des membres actifs, parce que selon elle, lesdits comptes n’auraient pas été arrêtés par elle. Elle déclinait toute responsabilité et n’entendait pas assumer l’arrêté des comptes qui lui ont été soumis pour ces travaux de Commissariat aux Comptes ¨.

Nous rappelons et affirmons que c’est la Présidente du Comité de Normalisation qui a autorisé le Commissaire aux Comptes à venir réaliser ses travaux de commissariats, lesquels travaux ont abouti au rapport du Commissaire aux Comptes et envoyés le 1er septembre 2021 aux membres actifs par Madame la Présidente et son Comité.

Comment comprendre qu’après avoir envoyé les états financiers et le rapport du Commissaire aux Comptes aux membres actifs, elle ait attendu la veille de l’Assemblée Générale Ordinaire, au demeurant à 22 heures 38 minutes exactement, pour décliner sa responsabilité quant à l’arrêté des comptes ? Il faut assurément rechercher la cause profonde de cette attitude dans le fait que le rapport financier annuel 2020 présentait un résultat excédentaire et positif de 444 524 497 FCFA.

Au demeurant, il est impérieux de préciser que le Commissaire aux Comptes, après ses travaux de vérification, était parvenu à émettre une opinion portant certification des comptes sous réserves.

La prise de position ambigüe et suspecte de la Présidente du Comité de Normalisation aurait-elle été la même si le résultat comptable était déficitaire ?

Ayant mis à mal le rapport du Commissaire aux Comptes par ce volte-face spectaculaire de la Présidente du Comité de Normalisation occasionnant des débats houleux et empreints de violence verbale, le point relatif à l’approbation du rapport financier 2020, c’est-à-dire le quitus, a été reporté à la très prochaine Assemblée Générale.

Nous, associations membres signataires de la présente, dénonçons avec force cette attitude non responsable de la Présidente du Comité de Normalisation. En sa qualité de chef de l’organe de gestion actuelle de la FIF, elle est mal venue à prétendre que ce n’est pas sous sa responsabilité que les comptes ont été arrêtés et soumis au Commissaire aux Comptes pour vérification, ce qui est une violation des statuts de la FIF et du droit comptable, toute chose qui nous amène à nous interroger des mobiles qui ont fondé la mise à disposition par madame la Présidente du Comité de Normalisation de documents aux associations membres en vue de leurs examens en assemblée générale avant de les renier.

Nous avons tous été ahuris d’assister à des passes d’armes entre Madame la Présidente du Comité de Normalisation et le Directeur Exécutif Adjoint de la FIF à l’occasion de la présentation du rapport financier de l’exercice 2020.

De mémoire de dirigeant, nous n’avons jamais connu pareille situation à une Assemblée Générale. .

(c) Sur l’approbation du projet de budget annuel

Ce point important ne figurait pas à l’Ordre du jour envoyé aux membres actifs alors qu’il est prévu par les statuts en leur article 34 alinéa 2.

Des photocopies d’un projet de budget n’ont été distribuées aux membres actifs qu’à l’entrée de la salle le jour même de l’Assemblée Générale Ordinaire, alors que les statuts font obligation d’envoyer tous les documents en même temps que la convocation formelle quinze (15) jours au moins avant la date de l’Assemblée Générale (article 34 alinéa 2 des Statuts de la FIF).

Par la suite, et au cours de l’Assemblée Générale Ordinaire, il n’y a eu aucune présentation ou aucun exposé du budget. Ce point revêt une importance capitale dans la mesure où il permet d’informer les membres actifs sur les prévisions budgétaires en termes de dépense de fonctionnement et d’investissement mais aussi de recettes de l’exercice en cours. Il permet également aux membres actifs d’être renseignés sur l’état d’exécution du budget.

L’attitude du Comité de Normalisation de ne pas présenter ou exposer sur le budget doit être perçue comme un refus d’informer les membres actifs. Ces derniers sont aujourd’hui dans l’ignorance de toutes informations sur le budget à trois (3) mois de la fin de l’exercice en cours. Quelles sont les dépenses effectuées ou recettes encaissées à ce jour par ce comité ? Quel est le montant du budget en Ressources et en Emplois ? Aucune information ou explication n’a été donnée aux membres actifs. Ceux-ci sont tenus dans l’ignorance la plus totale. C’est à croire que l’on veut volontairement cacher aux membres actifs des informations.

La régularité de l’Assemblée Générale de la FIF du 18 septembre 2021 s’en trouve donc entachée.

(d) L’adoption de résolutions non inscrites à l’ordre du jour.

La Présidente du Comité de Normalisation a soumis à l’Assemblée des projets de résolution non-inscrits à l’Ordre du jour et non préalablement envoyés aux membres actifs avec la convocation formelle comme l’exige les Statuts en leurs articles 34 alinéa 2 et 35 alinéa 4. Ces projets de résolution abordés au point des questions diverses de l’Ordre du jour, ont été soumis aux votes de l’Assemblée. Il s’agit notamment et entre autres de la levée des sanctions de certains Dirigeants au nombre desquels figurent des Dirigeants convaincus et sanctionnés par la Commission d’Ethique et de Fair-Play, pour des faits de corruption avérée d’arbitre au cours des matches du championnat.

Nous fustigeons particulièrement les cas de certains Dirigeants convaincus et sanctionnés par la Commission d’Ethique et de Fair-Play, pour des faits de corruption d’arbitre au cours des matches du championnat. Les gracier ou les amnistier relève de la non application des directives de la FIFA à savoir la TOLERANCE ZERO pour les cas de corruption.

Il est de jurisprudence constante en droit que seuls les points inscrits à l’Ordre du jour peuvent faire l’objet de résolution soumise au vote. Les questions diverses comme c’est le cas en l’espèce, en aucun cas ne peuvent faire l’objet de résolution. Nulle part dans l’Ordre du jour envoyé aux membres actifs et figurant sur la convocation formelle, il est apparu un quelconque projet de résolutions.

Par ailleurs comme nous l’avons relevé plus haut, en dehors de projets de résolution portant sur la modification des statuts et règlements généraux de la FIF, les statuts interdisent de modifier l’Ordre du jour de l’assemblée générale en y introduisant toute autre projet de résolution et les Statuts de la FIF en leur article 35 alinéa 4 le stipule clairement.

(e) La définition et la composition de l’Assemblée Générale, les délégués, les votes et la suspension ou exclusion.

Les associations membres de la FIF ci-après désignées :

- Association Ivoirienne de la Médecine du Sport en abrégé AIMS ;

- Amicale des Arbitres de Football de Côte d’Ivoire en abrégé AMAFCI

N’ont pas pris part à l’assemblée générale de la FIF du 18 septembre 2021, exclus de fait par la Présidente du Comité de Normalisation, celle-ci s’adjugeant les prérogatives de l’Assemblée Générale telles que définies à l’article 25 alinéas 1 et 3 et à l’article 26 des Statuts de la FIF.

La décision de suspension ou d’exclusion de ces associations membres de la FIF n’a pas été soumise à l’Assemblée Générale du 18 septembre 2021 pour confirmation telle que l’exige les Statuts en leurs articles 25 alinéa 2 et article 26 et ce, malgré l’interpellation d’une association membre de la FIF au point de l’Ordre du Jour relatif à l’appel des délégués en vue de la vérification de la conformité de la composition de ladite Assemblée Générale.

.

Il convient de ce fait, de conclure à une exclusion arbitraire et une violation flagrante des Statuts de la FIF, à un manque de considération pour l’assemblée générale, organe suprême de la FIF au terme des dispositions prévues à l’article 31 alinéa 1 des Statuts de la FIF.

Outre ces exclusions, les associations membres de la FIF ci-après désignées :

- Gervinho Football Club en abrégé G27 FC ;

- Africa Sports d’Abidjan

ont connu certes des crises au niveau de leurs gouvernances respectives mais ce sont d’autres représentants qui ont répondu présents à l’appel des délégués au nom des associations membres ci-avant cités.

Toutefois, les Statuts de la FIF en leur article 38 alinéa 7 prévoient que les représentants des membres actifs doivent être munis, pour participer à l’Assemblée Générale, d’un mandat délivré par le membre actif qu’ils représentent, et signé de son Président.

Le Président de l’association membre de la FIF dénommée Africa Sports d’Abidjan a adressé un courrier en date du 11 octobre 2021 au Comité de Normalisation à cet effet.

Il convient ici également de dénoncer une violation flagrante des Statuts de la FIF en leur article 38 alinéa 7 et du mépris fait aux associations membres susvisées et portant atteinte à la crédibilité de la composition de l’Assemblée Générale de la FIF du 18 septembre 2021 au regard des dispositions prévues à l’article 32 alinéa 1 des Statuts de la FIF qui prévoient que l’Assemblée Générale est composée de 162 délégués dûment mandatés par les présidents des membres actifs de la FIF.

La question a été évoquée par une association membre de la FIF au point de l’Ordre du Jour relatif à l’appel des délégués en vue de la vérification de la conformité de la composition de l’assemblée générale de la FIF du 18 septembre 2021 avec les dispositions statutaires ; la mention de cette préoccupation au Procès-Verbal de l’Assemblée Générale de la FIF du 18 septembre 2021 a même été exigée et obtenue.

(f) De la participation à l’Assemblée Générale de la FIF de dirigeants convaincus et sanctionnés par la Commission d’Ethique et de Fair-Play, pour des faits de corruption avérée d’arbitre et dont la sanction est en vigueur

Sanctionné et suspendu de toutes activités liées au football par la commission d’éthique et de Fair-Play de la FIF pour une durée de cinq (5) ans à compter du 26 décembre 2019 en liens avec des faits de corruption avérée d’arbitre, la présidente du Comité de Normalisation a admis monsieur Armand GOHOUROU à l’assemblée générale en qualité de délégué de l’association membre dénommée AGIR de Guibéroua, club de Division 3. Pire, il aurait même signé les mandats des délégués de ladite association membre en qualité de Président.

( cf –Décision N° 0002/CEF/FIF du Jeudi 26 Décembre 2019 de la Commission Ethique et Fair-Play de la FIF)

De tout ce qui précède, il ressort que cette assemblée générale s’est tenue avec de nombreux dysfonctionnements et irrégularités, et ce, au mépris des dispositions statutaires, et qui l’exposent à un risque d’annulation judiciaire.

Ainsi, dénonçons-nous cette gouvernance sélective et approximative des affaires fédérales par le comité de normalisation. Ces maladresses et manquements à nos textes sont légions et se multiplient.

Nous attirons en conséquence, l’aimable attention de l’instance dirigeante de la FIFA, de la CAF, des Autorités Ivoiriennes, des associations membres de la FIF et l’opinion nationale et internationale sur ces maladresses malheureusement érigées en mode de gouvernance de notre fédération par le Comité de Normalisation conduit par madame Mariam DAO GABALA.

II- INFORMATIONS RELATIVES A LA SUITE DE LA MISSION DU COMITE DE NORMALISATION DE LA FIF

Tenant compte de la fin de la mission du Comité de Normalisation prévue pour le 31 Décembre 2021 (il ne dispose que des mois de novembre et décembre 2021),

Où en est-on avec les amendements des textes ?

Nous tenons à vous informer à toute fin utile qu’un groupe d’associations membres parmi lesquelles nous, ont transmis à la date du ………………………2021 des propositions d’amendements des Statuts et du Code Electoral au Comité de Normalisation mais jusqu’à ce jour, aucune suite.

On ne sait à quoi ont servi nos propositions.

Il importe de rappeler que les propositions d’un groupe d’associations membres proches d’un candidat à l’élection du Président de la FIF ont été distribuées par le Comité de Normalisation à l’entrée de la dernière Assemblée Générale.

Malgré l’interpellation du Comité de Normalisation à ce sujet au cours de l’Assemblée Générale, rien ni fit.

On apprend qu’une séance de travail aurait été effectuée avec des Présidents d’associations membres, proches du même candidat.

Nous avons été tout simplement ignorés surtout que Madame la Présidente du Comité de Normalisation, au sortir de l’audience à elle accordée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, a déclaré que les textes ont été transmis à la FIFA et à la CAF.

Mais à quelles fins ?

Qu’est-ce qu’on cache aux associations membres de la FIF relativement aux textes soumis à la FIFA et à la CAF ?

La bonne approche ne devrait-elle pas conduire le Comité de Normalisation de la FIF à soumettre aux associations membres de la FIF donc les concernés et les bénéficiaires, le projet de textes révisés, requérir leurs observations avant de les soumettre aux faitières internationales pour enfin être soumis pour adoption en Assemblée Générale ou croit-on pouvoir nous imposer des textes taillés sur mesures ?

Il nous semble important de saisir l’occasion qui nous est offerte ce jour pour vous informer de quelques propositions majeures que nous avons adressées au Comité de Normalisation et qui sont restés jusque sans suite alors qu’elles nous semblent répondre aux exigences de la FIFA contenues dans la feuilles de route du Comité de Normalisation notamment la prise en compte des normes et standards de la FIFA et de la CAF.

Ainsi, avons-nous proposé que chaque association membre n’ait droit pour exprimer son suffrage qu’à une et une seule voix quel que soit le type, la nature et les circonstances du vote.

Il en est ainsi à la FIFA, à la CAF et dans toutes les fédérations de la sous-région.

Mieux, cette disposition satisfait aux exigences de la loi sur le sport qui consacre la démocratie et l’équité dans la gouvernance des associations sportives.

En conséquence, tous les membres de l’association ont les mêmes droits et devoirs comme il l’a toujours été au cours des votes autres que celles relatives aux élections du Président et des membres du Comité Exécutif.

Nous avons également proposé qu’il soit défini un pourcentage de parrainages requis en rapport avec le nombre d’associations membres indépendamment des Ligues, Divisions et Groupements.

Cela aura pour intérêt d’éviter qu’une Ligue, une Division ou des Groupements empêchent l’expression d’une candidature.

III- LE PROCESSUS ELECTORAL

Toutes les dates avancées nous laissent croire qu’on n’ira pas aux élections surtout qu’aucune volonté manifeste ne permet de croire le contraire ;

Pire, il nous revient de façon récurrente que ce Comité de Normalisation conduit par dame Mariam DAO GABALA voudrait aller à la CAN CAMEROUN-2021 prévue du …. Janvier au ….. février 2021.

En plus, les compétitions ont pris fins depuis environ cinq (5) mois alors qu’habituellement la trêve ne durait que deux (2) mois.

Cette longue période d’inactivités n’aurait-elle pas suffit faire les élections si tant est qu’il y avait un petit peu de volonté ?

Nous vous prenons tous ce jour et en ces lieux à témoins,

Le Comité de Normalisation conduit par dame Mariam DAO GABALA n’a aucune volonté d’organiser les élections et passer le témoin dans les délais prescrits par sa feuille de route.

Et pour cause, n’a-t-elle pas déclaré à sa sortie d’audience avec le chef de l’Etat à la face de la nation que les élections auront théoriquement lieux avant fin décembre ?

Pourquoi théoriquement ?

Il faut savoir que la normalisation est une situation anormale donc on ne devrait s’en réjouir et souhaiter qu’elle s’éternise.

On a tous cru que cette gouvernance d’exception allait juste durer le temps d’une saison sportive mais que NENI, on veut encore ouvrir une autre saison.

Tout ce qui précède justifie le manque de volonté du Comité de Normalisation d’aller aux élections et passer le témoin.

Plus rien ne devrait étonner les acteurs du football quant à la volonté de ce Comité de Normalisation à vouloir s’éterniser et l’une des raisons réside dans les avantages que certains membres du Comité de Normalisation dont principalement sa Présidente acquerraient par l’instauration d’une mauvaise gouvernance.

Qu’il nous soit permis de relever quelques actes de mal gouvernance érigée en règle :

1- Le Rapport D’audit

Jusqu’à ce jour, aucun rapport financier de l’exercice 2020 n’a été soumis à l’approbation des associations membres par la Comité de Normalisation malgré l’engagement pris par madame la Présidente du Comité de Normalisation à la dernière Assemblée Générale.

A cette Assemblée Générale, elle a solennellement pris l’engagement d’arrêter les comptes au titre de l’exercice 2020, de le soumettre à nouveau au Commissaire aux Comptes mandaté par les membres actifs pour ses avis avant de le soumettre à l’Assemblée Générale la plus proche qui était prévue pour se tenir fin octobre et début novembre 2021.

Nous en notre qualité de mandant attendons le rapport du commissaire aux comptes désigné par les associations membres de la FIF pour contrôler la gestion de l’organe dirigeant de la FIF et qui est rémunéré à cet effet sur les fonds de la FIF.

Au lieu de cela, qui est une exigence statutaire, c’est un rapport d’audit qu’on nous sert et de quelle manière ?

Que veut-on cacher et à qui si les commanditaires et le cabinet d’audit n’ont rien à se reprocher ?

En effet, il nous revient que le cabinet d’audit KPMG aurait été sollicité au préalable pour exécuter cette mission d’audit et selon les informations, il aurait décliné l’offre refusant d’exécuter un audit orienté.

Après la défection du cabinet KPMG, le cabinet d’audit ERNST – YOUNG devenu EY a été sollicité pour la cause trempant de fait dans la compromission.

Il nous revient qu’aucune démarche contradictoire n’a été menée telle que l’exige la règle d’audit avant d’aboutir à ce rapport d’audit soumis aux associations membres.

En effet, le processus d’audit exige de l’auditeur la mise à disposition de la personne ou de la structure auditée du rapport provisoire d’audit pour requérir ses observations et justifications après quoi un rapport final est produit par l’auditeur.

Ce qui n’aurait malheureusement pas été le cas dans la conduite de cette mission d’audit par le cabinet EY.

IL nous revient que cette mission d’audit aurait couté à la Fédération Ivoirienne de Football plus de Cent Millions (100 000 000) de nos francs mais pire, la Présidente du Comité de Normalisation de la FIF aurait des accointances avec des membres de EY.

Nous ne dénonçons pas les actions du Comité de Normalisation pour le plaisir de le faire,

Sinon, comment pouvez-vous comprendre qu’un courrier soit adressé le vendredi 29 octobre 2021 aux associations membres de la FIF les invitant à venir consulter un rapport d’audit sous réserve qu’ils communiquent deux (2) jours à l’avance les heures de passages qui leur sied.

En effet, le dimanche 31 octobre 2021, à une émission télé, Monsieur Armand GOHOUROU, brandit en plein plateau qu’il disposerait du rapport d’audit.

En quelle qualité a-t-on mis le rapport d’audit à sa disposition alors que les orientations contenues dans le courrier adressé aux associations membres ne permettaient à personne d’en disposer à cette date.

Voici comment fonctionne le Comité de Normalisation conduit par madame Mariam DAO GABALA avec les associations membres de FIF : les associations membres sont traités par catégorie, ceux proches d’elle et du même candidat relevé bien avant bénéficiant des largesses du Comité de Normalisation et les autres proches des autres candidats sont traités avec mépris et dédain.

2- L’Assistante engagée par Madame la Présidente du Comité de Normalisation

Madame Mariam DAO GABALA, Présidente du Comité de Normalisation a offert à madame SAHIRI Prisca son assistante, avec laquelle elle venue à la FIF, un contrat de consultance pour un montant de trente millions (30 000 000) de nos francs par an soit deux millions cinq cent mille francs (2 500 000) par mois.

Cette assistante venue juste pour une mission d’une année aurait bénéficié de Madame Mariam DAO GABALA d’une formation qui aurait couté à la fédération environ 27 millions (27 000 000) de nos francs alors qu’elle ne figure nullement parmi le personnel de la FIF.

Pire, il semblerait que certains membres du Comité de Normalisation aient des relations très particulières, voire privilégiées avec le cabinet de formation.

A qui veut-on donner des leçons de gestion et de bonne gouvernance ?

3- Qu’est ce qui peut justifier tout cet acharnement du Comité de Normalisation ?

Madame SAHIRI Prisca, assistante de la Présidente du Comité de Normalisation a été bombardée chef de délégation à l’occasion du match livré par l’équipe nationale féminine contre son homologue du Niger à Niamey.

A cette occasion, elle aurait affirmé que les membres de l’ancien Comité Exécutif de la FIF ne mettraient plus les pieds à la FIF, reprenant mot pour mot une déclaration de Me Roger OUEGNIN tenue à l’occasion de la dernière Assemblée Générale de l’ASEC MIMOSAS.

Le complot est savamment orchestré et devrait être mis à exécution par Madame Mariam DAO GABALA.

Si c’est réellement leur intention, qu’il s’en ravise parce les membres actifs que nous sommes ne laisserons passer aucune forfaiture pour le plaisir de certaines personnes tapis dans l’ombre et qui tirent les ficèles pour assouvir leurs intérêts mesquins et égoïstes.

L’AVENIR DU FOOTBALL EN DEPEND ET MADAME MARIAM DAO GABALA EN SERA TENU POUR RESPONSABLE DEVANT L’HISOIRE.

 

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