Amédé Kouakou s’enquiert de l’état des travaux réalisés sur le tronçon Toumodi-Oumé





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Le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, a effectué mardi 26 octobre 2021, une visite terrain sur le tronçon Toumodi-Oumé pour s’enquérir des réalités de la route suite à des publications d’images sur les réseaux sociaux montrant des nids de poules sur cette voie réhabilitée, mais pas encore réceptionnée par son département.

Selon une note d’information transmise à l’AIP, au cours de la visite, l’on a pu effectivement constater à quelques endroits, des nids de poules.

« Nous sommes venus avec toutes nos équipes. Sur internet, il était dit que toute la route était impraticable. C’est vrai qu’il y a des dégradations mais elles sont localisées et ne touchent que 1% du trajet », a souligné M. Kouakou, précisant qu’il n’y a pas de péril en la demeure.

Il a expliqué que pour ce tronçon, il ne s’agissait pas de travaux de renforcement, mais plutôt des travaux de point-à-temps plus la réalisation d’un tapis général de 5 cm de béton bitumineux.

« C’est une première expérience en la matière. C’est une option que nous avons prise. Avant qu’on fasse cette réhabilitation, cet axe Toumodi-Oumé (moins de 60km), on mettait entre 2 et 3 heures pour la traverser. Aujourd’hui on la parcourt en moins de 45 minutes », a relevé le ministre.

Le travail, à l’en croire, a consisté à ‘’ boucher simplement les trous et mettre 5 cm de bitume dessus’’.

« Avec cette option, on a dépensé le tiers du budget qu’il faut pour un renforcement normal. La route a été faite et aujourd’hui il y a moins de 1% de dégradation. C’est une expérience que nous avons faite. Ça rend énormément des services aux populations », a-t-il expliqué.

Il a promis que les trous qui apparaissent seront bouchés par l’entreprise en charge du projet avant de statuer sur l’opportunité à mettre en pratique cette expérience.

« On fera des évaluations avec le BNETD, les équipes techniques pour voir si cette expérience peut continuer. Sur les réseaux sociaux, des populations se plaignent car pour eux, c’est un renforcement classique qui a été fait. Mais qu’elles soient rassurées. C’est une route qui est sous surveillance. Chaque fois qu’il y aura un ou des trous qui vont apparaître, on va systématiquement les boucher », a rassuré Amédé Kouakou.

(AIP)

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