L’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI) a célébré la Journée de l’enfant africain 2021, avec les enfants du Centre social de Dabou le 16 juin 2021, en présence de la représentante de l’Union africaine en Côte d’Ivoire, Joséphine Charlotte Kala Mayuba.
Cette année, c’est la place Bédié de la ville de Dabou qui a été choisie pour cette action caritative. Le Centre social avec à sa tête Catherine Gbahi, a travaillé en étroite collaboration avec le staff d’Olivier Yro (président de l’OJPCI) pour la réussite de la cérémonie.
Olivier Yro, au cours de son intervention a justifié la nécessité pour les journalistes de s’engager dans les actions citoyennes. "Le journaliste ne doit pas seulement rédiger des articles, des reportages et des comptes rendus. Il doit s’impliquer dans les causes justes, afin d’apporter sa contribution pour l’établissement d’un monde meilleur", a-t-il déclaré.
Allocutions, défilé des "Taloua klaman", visite du centre en passant par un exposé sur le thème de la maltraitance des enfants, ses conséquences, des prestations scéniques et un jeu de question-réponse sur les droits de l’enfant étaient les activités de cette célébration.
Plus de deux-cent enfants ont participé à cette activité, et ont reçu au terme de celle-ci des présents avec joie et sourire des mains de la directrice du Centre social.
Joséphine Charlotte Kala Mayuba, a insisté auprès des parents pour la mise en application des droits des enfants, en leur demandant d’accorder une importance capitale à l’éducation de leurs progénitures.
Pour l’histoire, le 16 juin 1976, sous le régime de l’apartheid (système de ségrégation raciale) qui sévissait en Afrique du Sud, les élèves de Soweto (South Western Township), manifestant pour réclamer plus de droits pour leurs études et de meilleures conditions de vie, avaient été massacrés par la police.
En 1991, l’Organisation de l’Unité africaine décide que pour faire mémoire des victimes de ce massacre, une Journée de l’enfant africain sera célébrée le 16 juin de chaque année, sur le continent et dans chaque pays. L’Union Africaine qui a remplacé l’OUA entre-temps, a continué de perpétuer cette activité.
L’OJPCI, estimant que le combat pour les droits des enfants est une cause juste, a pris le relais en Côte d’Ivoire en inscrivant cette activité dans son programme annuel, à travers sa Commission sociale dirigée par Anne Bakoum.
Solange ARALAMON