L’apparition brutale de la pandémie à Coronavirus a modifié les plans de nombreuses entreprises dans tous les secteurs d’activités. Les prévisions ont été chamboulées et les chiffres d’affaires ont connu des courbes descendantes. Du côté de la Banque nationale d’investissement (BNI), selon les premiers responsables, notamment son directeur général, Issouf Fadiga, l’impact de la Covid-19 a été jugulé et les chiffres ont pu être maîtrisés. L’information a été donnée, mercredi 09 juin 2021, au Centre intégré de cette structure financière, à Abidjan-Cocody.
En effet, au dire du directeur général, la banque a obtenu un produit net banque de 51, 971 milliards FCFA en 2020, soit une évolution de 47,09 % comparativement à 2018 (31,987 milliards FCFA) et 2019 (35,332 milliards FCFA). Le résultat avant impôt qui était de -6,349 milliards FCFA en 2018 et 10,629 milliards FCFA en 2019 est passé à 17, 431 milliards FCFA en 2020. Soit une croissance de 63,99 %. À fin 2020, la banque pouvait se targuer d’avoir des fonds propres effectifs de 28,398 milliards FCFA contrairement à 2018 où ils s’élevaient à –6,062 milliards FCFA et – 11,212 milliards en 2019.
Comment en sont-ils arrivés à cette performance ? Pour y parvenir, selon les responsables de la BNI, ils ont suivi la mise en œuvre d’une stratégie qui a abouti à l’ouverture d’agences, la prospection de clients de bonne signature et dans les secteurs porteurs, la célérité dans la préparation des campagnes agricoles, etc.
Toutefois, ils reconnaissent que la Covid-19 a forcément eu un impact. Notamment au niveau des clients industriels qui ont ralenti leurs niveaux d’investissement, l’investissement d’environ 250 milliards FCFA dans les mesures barrières et 100 milliards FCFA dans le matériel informatique et de communication pour assurer la continuité de service malgré la pandémie, etc. Pour juguler ce ralentissement d’activités, la banque a investi dans les bons du trésor. Toute chose qui lui a permis de maintenir le cap.
Au total, Issouf Fadiga et ses collaborateurs se montrent rassurants : "la banque se porte bien. Elle est dans une dynamique de progression. C’est la banque des Ivoiriens".
Modeste KONE