La question des violences basées sur le genre est une véritable préoccupation pour le ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant. Ainsi que le Fond des nations Unies pour la population. Dans l’espoir de trouver une solution durable à cette situation, le ministère de tutelle en partenariat avec l’Unfpa a initié un atelier de renforcement des capacités des acteurs de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Ce, du 3 au 6 mai dernier dans la commune de Toumodi. Pendant trois jours une soixantaine de leaders communautaires et travailleurs sociaux engagés la lutte contre les VBG ont été instruits. Quatre jours durant, les formateurs ont enseigné aux participants la typologie, l’ampleur des violences basées sur le genre avec la stratégie appropriée pour une bonne prise en charge.
La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, a profité de cette occasion pour procéder à l’installation de la plateforme de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) de Toumodi. 69 plateformes ont été installées par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant sur le territoire national. Alain AKPADJI, le représentant résident de l’Unfpa, a quant à lui fait l’état des lieux relativement aux violences basées sur le genre en Côte d’Ivoire. Selon lui, en côte d'ivoire, une enquête montre que 32,1% des femmes se sont mariées avant l'âge de 18 ans, 36,7% des femmes âgées de 15 à 49 ans sont excisées. La ministre Nasseneba Touré s'est dit "indignée de tous ces cas de viols et de violences à l'égard des femmes et des enfants.
Le ministre de tutelle n’a pas manqué de rappeler de nombreux efforts fournis par L’UNFPA dans le cadre de la lutte contre les Vbg et l’éducation. A l’en croire, L’Unfpa accompagne le gouvernement ivoirien pour le renforcement des plateformes de lutte contre les VBG, les espaces amis des femmes pour la paix et pour le maintien des filles à l’école à travers le projet Droit à l’Education inclusive et maintien des filles à l’école financé par le Canada. L’UNFPA a mis aussi en place une ligne verte pour dénoncer les violences basées sur le genre dans cette période de crise sanitaire liée à la maladie à Coronavirus.
GZ avec Sercom