Coronavirus - Mesures prises par le chef de l’Etat : de la nécessité de renforcer les contrôles dans les transports urbains





coronavirus-mesures-prises-par-le-chef-de-letat-de-la-necessite-de-renforcer-les-controles-dans-les-transports-urbains


Le président de la République, au cours d’une adresse à la nation, lundi 22 mars 2020, a communiqué des mesures visant à réduire la propagation de la maladie à Coronavirus. Le moin, qu’on puisse dire, c’est qu’il a corser les dispositions après celles du Conseil nationale de sécurité (CNS) qui, il faut le reconnaitre, n’ont pas été très respectées par la population.
En effet, conformément à la loi 59-231 du 7 novembre 1959, le président de la République a déclaré l’Etat d’urgence et pris des mesures complémentaires parmi lesquelles, la régulation des transports interurbains, intercommunaux, intra communaux. Cette décision fait suite à celle du patronat du transport qui avait fait des recommandations pour préserver les usagers du Covid-19. Seulement, force est de reconnaître que dans l’application de ces dispositions, il y a encore de nombreux récalcitrants. Dans la journée du lundi 23 mars 2020, gbakas et wôrô wôrô ne respectaient pas ces consignes. Tous étaient chargés comme d’habitude, aucune mesure de sécurité n’était observée. De la voie d’Abobo Samaké à la gare d’Abobo, les gbakas entassaient leurs passagers comme s’il n’y avait aucune menace. Devant le collège Saint-Joseph d’Abobo, les taxis intercommunaux chargeaient normalement, sans aucun respect des consignes de sécurité.
Avec le message à la nation du chef de l’Etat, le mardi 24 mars 2020, nombreux sont-ils à s’être conformé aux consignes. Normal puisque la police veillait au grain. Mais, une fois un poste de contrôle traversé, les apprentis gbakas revenaient à leurs habitudes en prenant des passagers pour de courtes distances ou en allant au-delà des consignes quand ils sont sûr que d’autres passagers descendraient avant le prochain poste de contrôle. Ne leur demandez surtout pas de soumettre les passagers au lavage des mains avec du gel hydroalcoolique.
Pourtant, les consignes du patronat sont claires. Aux taxis communaux et taxis-compteurs, la réduction du nombre de passagers de 05 à 04, y compris le conducteur. Soit 02 passagers à l'arrière du véhicule et 01 à côté du chauffeur. Aux minicars communément appelés" gbaka", les sièges du milieu ne seront plus occupés durant cette période d'interdiction. Aux taxis intercommunaux de 07 places, 05 places seront désormais autorisées. Le lavage obligatoire des mains (avec du savon ou du gel hydroalcoolique) des usagers au moment de leur embarquement et enfin le port de cache-nez pour le conducteur et son convoyeur (ou apprenti).
En somme, il est vrai que les habitudes ont la peau dure. Mais il conviendrait de marquer une vigilance plus accrue dans le secteur des transports.

Modeste KONE

En lecture en ce moment

Coupe UFOA Dames: La Côte d’Ivoire sort le Mali et file en finale

Patrick Achi lance les travaux de trois échangeurs à Abidjan