Le SYNEPPLACI suspend son mot d’ordre de grève pour un mois





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Abidjan, 05 fév (AIP)- Le Syndicat national des enseignants et des personnels du privé laïc de Côte d’Ivoire (SYNEPPLACI) suspend pour un mois, son mot d’ordre de grève illimitée entamée depuis le 21 janvier, a annoncé le secrétaire général national, Camara Oumar, mardi, lors d’une conférence de presse au siège de l’organisation à Treichville.

Le SYNEPPLACI suspend pour un mois, la grève illimitée qui paralyse l’école dans les établissements privés, à compter du vendredi soir (07 février 2020) et invite les enseignants et personnels des établissements privés laïcs, à reprendre les cours le lundi 10 février.

Selon M. Camara, il s’agit de donner une autre chance au gouvernement pour le règlement diligent des problèmes réels posés, dans un climat apaisé. Le Syndicat se rend disponible pour une rencontre avec les sommités des ministères en charge du dossier afin que des solutions soient trouvées une fois pour toute, et cela, conformément à la réglementation en vigueur.

Pour les enseignants et personnels du privé laïc, depuis l’existence du barème des salaires minima catégoriels jusqu’à ce jour, soit 25 ans, le gouvernement a décidé de cinq augmentations des salaires, notamment en 1994, 1995, 1996, 1998 et 2015. Aucune trace de ces augmentations n’est perçue sur le barème et par conséquent sur les salaires.

« Les enseignants et personnels du privé laïc ont également droit à un salaire décent comme tous les autres enseignants », dénonce M. Camara, ajoutant que c’est ce qui fonde leur colère et leur indignation.

Les enseignants et personnels du privé laïc de Côte d’Ivoire interpellent la communauté nationale et internationale, les parents d’élèves, les guides religieux, les rois et chefs traditionnels, et toutes les personnes ressources, à s’impliquer véritablement dans le règlement effectif de cette crise qui n’a que trop duré.

Ils réclament de meilleures conditions de vie et de travail, notamment la prise d’un arrêté ministériel portant revalorisation de leurs salaires par les fondateurs d’écoles privées.

(AIP)

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