Démolition abusive de ses maisons : Une entreprise immobilière crie son ras-le bol





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Dans le souci d’apporter un démenti à certaines accusations dont leur entreprise est victime depuis quelques mois, mais aussi et surtout de rassurer leurs souscripteurs, des responsables de la société immobilière "Koffi’s Holding SA", notamment  MM. Koffi Esaï, Directeur général adjoint et M’Bra Noel, Directeur des ressources humaines, ont animé une conférence de presse il y a quelques jours, dans les locaux de l’entreprise sise à Cocody-Angré.
A cet effet, les conférenciers ont dévoilé le conflit qui les oppose depuis 2016 à un groupe de souscripteurs qui s’est constitué en collectif et qui est en passe de discréditer leur société.
" La création de cette entreprise est survenue à la faveur d'un projet immobilier qu'il réalisait en tant qu'assureur pour le compte de la mutuelle des enseignants de Cocody 1 (MECO 1). Compte tenu du fait que ce projet connaissait des difficultés dans sa réalisation pour diverses raisons, l’administrateur a décidé de l'étendre à des potentiels souscripteurs autres que les enseignants. Et pour se donner les moyens d'atteindre ses objectifs, il  a mis en place  cette entreprise  dont la première mission est de créer les conditions idéales pour la réalisation de l'opération immobilière MECO 1. L'entreprise prend alors toutes les dispositions afin de réaliser ce projet immobilier en acquérant une parcelle de 20 hectares dont le lotissement a été fait par la mutuelle estudiantine de développement (MED) enregistrée au cadastre. Après avoir obtenu une attestation villageoise signée du roi de Moossou et tous les documents afférant à la parcelle, Koffi's Holding a entrepris la construction de villas de type économique, moyen et haut-standing. Alors que certaines de ces maisons sont entièrement achevées et même habitées, et d'autres villas, à divers niveaux de finition, 98 de ces villas sont démolies. Et une année et demie après, ce sont les maisons rebâties sur le même espace qui sont à nouveau détruites. Et cela, sur une décision de justice du tribunal de première instance d'Abidjan", a relaté Koffi Esai, au nom du PDG Koffi Jean Armand.
Selon lui, une plainte a été déposée auprès du tribunal de Grand-Bassam et le président du tribunal a ordonné une expertise qui a  été réalisée par un cabinet d'expert. Et le rapport met en doute la rigueur de l'huissier commis à l'exécution de la mission de déguerpissement. 
"Selon ce rapport, il a fait démolir nos villas sans avoir pris la précaution de s'assurer que les maisons visées étaient celles construites sur une parcelle appartenant à un autre opérateur. Il y a deux mois, l’huissier était devant le juge pour s'expliquer. L'affaire a été renvoyée au 31 Octobre 2019 à la demande de la partie adverse. Cette affaire fait l'objet d'un traitement particulier par notre conseil afin que justice soit rendue parce que nous réclamons des dommages de près de 4 milliards", a ajouté le conférencier avec des documents à l’appui.
Malheureusement, à cause de cette situation de nombreux souscripteurs ont choisi de résilier leur contrat. Et certains qui se sont constitués en collectif multiplient des actions pour discréditer l’entreprise.
Un fait que fustigent les responsables de "Koffi’sHolding" qui disent avoir déjà procédé à des remboursements à hauteur de plus de 50 millions.
"Ces destructions de biens que nous avons malheureusement connues, sont depuis quelques mois devenues un prétexte pour certaines personnes qui occupent nos maisons. En effet, ayant certainement été témoins des scènes de démolition, ces personnes laissent entendre que l'entreprise Koffi's Holding n'est pas propriétaire de la parcelle sur laquelle notre opération immobilière est en train d'être réalisée.  Et  portent des accusations gratuites à l'encontre du PDG et de son entreprise. Alors que ce collectif est  incapable de produire un seul document qui étaye ses propos. Non content d'avoir tenté vainement de salir le nom du PDG et de son entreprise, le collectif, a juré d'avoir la peau du PDG en ayant recours à ses connaissances. Il l'a convoqué à la brigade de recherche. Le PDG a été entendu les vendredi 16 et lundi 19 août. Le mardi 20 août 2019, le procureur de la république décide de déférer le PDG devant son parquet. Quelques heures après, il a été relâché après avoir été entendu par le Juge du 4è cabinet d’instruction. En réalité, l’objectif visé par le collectif c’est de voir arrêter le PDG en vue de ne pas solder le coût de la maison et de discréditer l’opération", a conclu le DGA, qui a profité de l’occasion pour prendre l'opinion nationale et internationale à témoin sur cette injustice qu'est en train de subir le PDG de cette entreprise immobilière. 
Solange ARALAMON

 

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