Après les obsèques de DJ Arafat : Les larmes du ministre Hamed Bakayoko





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Dans son une publication qui fait le tour de la toile, le ministre ivoirien de la défense, Hamed Bakayoko, par ailleurs père spirituel de DJ Arafat crie sa douleur face à tout ce qui a été dit à son encontre depuis le décès de ce dernier.
"Ils m'ont traité d'avoir tué le seul fils que j'ai aimé comme mon propre enfant biologique, de l'avoir sacrifié pour des élections.
Ils m'ont accusé d'avoir interdit à sa propre mère de voir son corps.
Puis ensuite, ils m'ont accusé de faire des incantations maléfiques avec son corps en faisant venir des esprits démoniaques la veille de ses funérailles jour et qu'à cause de ça, que je n'allais pas faire exposer son corps, même au profit de sa propre famille.
Et enfin, ils m'ont accusé de vouloir faire enterrer quelqu'un d'autre que lui.
En conséquence de quoi et sur la base de ces accusations farfelues, des gens se sont octroyés le droit de profaner la tombe de notre héros, de piétiner sa dignité. 
  Je pleure mon fils depuis son décès mais aujourd'hui, je suis abattu, meurtri car je ne sais que dire à Máel, à ses enfants, à sa Mère, à Carmen, à sa Famille. Je ne sais pas. Eux qui m'ont pourtant vu me battre jour et nuit pour élever leur père, fils, frère à la dignité qu'il mérite. Eux qui m'ont pourtant vu mettre tout en oeuvre pour lui donner le 1/1000 de ce qu'il a donné à la CI. Eux qui m'ont pourtant vu tout mettre en oeuvre pour leur enlever ses lourdes responsabilité, ce lourd fardeau que constituait son enterrement.
Que faut-il leur dire pour enlever de leur tête l'humiliation que leur père vient de subir ? Je ne sais pas, parce que je ne sais pas ce que j'aurais ressenti si l'on faisait ça à mon père biologique qui vient de perdre la vie.
Était-ce un crime de l'aimer autant ? De donner autant d'amour à quelqu'un qui semblait en manque ? Oui, il n'était pas parfait, comme chacun de nous d'ailleurs, mais n'avait-il pas droit aussi à sa part d'amour ? de respect ? de dignité ? d'honneur ? de considération ?
Pourquoi faut-il que tout soit politique ? 
Pffff... Dégoûté !!!
Je suis désolé mon fils, pardonne moi de t'avoir autant aimé. Peut-être ainsi, les gens t'auront laissé te reposer en paix", a-t-il écrit.
Solange ARALAMON 

 

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