Kandia Camara au lancement du CEPE : " Nous voulons crédibiliser d’avantage nos diplomes"





kandia-camara-au-lancement-du-cepe-quot-nous-voulons-credibiliser-davantage-nos-diplomesquot


La ministre de l'Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, a rappelé que l’État de Côte d’Ivoire veut donner de la crédibilité aux diplômes acquis sur son territoire. C’est pourquoi, il a engagé une lutte acharnée contre la fraude aux examens.
"Je voudrais dire que depuis quelques années, nous menons une lutte acharnée contre la fraude. Et nous le faisons dans l’intérêt de nos élèves, dans l’intérêt du système éducatif parce que nous voulons crédibiliser d’avantage nos diplomes", a-t-elle fait savoir, ce lundi, au lancement de l’examen du CEPE, au groupe scolaire cité Paillet. Elle a ajouté qu’elle ne souhaite nullement qu’un étudiant ivoirien soit "refusé dans aucune université du monde pour doute sur la crédibilité de son diplôme". Elle a donc appelé "tous les candidats" à bannir " la fraude et la tricher  parce que cela se fait à leur détriment". La ministre a également lancé un appel à l’endroit des parents d’élèves, leur demandant de sensibiliser leurs enfants contre la tricherie et à ne pas se rendre complice. Elle a rappelé les sanctions encourues par les fraudeurs : "Celui qui est pris avec un téléphone portable dans la salle est automatiquement mis dehors et frappé de 5 ans d’interdiction de composer. Les conséquences sont lourdes. Malheureusement, nous avons eu quelques cas de fraudes pendant l’examen du BEPC. Naturellement, ces personnes seront sanctionnées. Ceux qui ont été pris sont aujourd’hui à la MACA ou à la prison civile de la ville où ils ont été arrêtés".
La ministre Kandia Camara s’est rendue sur le terrain, précisément au groupe scolaire cité Paillet, où elle a procédé à l’ouverture de la deuxième épreuve, scellée, devant élèves, acteurs du système éducatif, surveillants et journalistes. Il s’agit de l’éveil du milieu. Puis, passant de salle en salle, elle a prodigué des conseils aux candidats et leur a souhaité bonne chance.
Elle a répété le même exercice au groupe scolaire catholique Saint Kizito. Avant de rappeler que les examens scolaires sont à mi-parcours. "Nous sommes à mi-parcours. Nous avons commencé avec les épreuves orales et écrites des examens professionnels. Cela s’est très bien déroulé. Nous avons déjà les résultats, ils sont à plus de 80 % d’admis. Ce qui est un bon résultat. Ensuite, nous avons procédé à l’organisation de l’examen du BEPC. Nous venons d’achever les corrections. Les choses se sont bien déroulées", a fait savoir la ministre. Qui précise que le Baccalauréat aura lieu du 8 au 12 juillet prochain.
Ce sont au total 1.300.026 candidats au total dont 51.168 pour le CEPE. Au BEPC, on a dénombre 400.000 candidats et plus de 200.000 pour le Baccalauréat. Au niveau du genre, on a 48,50 % de filles dont 55 % pour la seule direction régionale d’Abidjan 1. "Nous voulons la parité. Ce que nous souhaitons, c’est l’amélioration de la scolarisation des filles, mais l’amélioration des taux d’achèvement aussi bien pour les filles que pour les garçons ", précise la ministre.

Modeste KONE

Partarger cet article

En lecture en ce moment

Affaire 46 soldats au Mali: Le Conseil national de sécurité saisit la CEDEAO

Une agence de téléphonie lance une programme d’actions citoyennes de 30 jours