Des amendes de 900 millions de FCFA infligées à des orpailleurs clandestins (Ministre)





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Des amendes pécuniaires d’une valeur totale de 900 millions de francs CFA ont été infligées à 14 orpailleurs clandestins par la justice ivoirienne, a révélé, jeudi, le ministre des Mines et de la Géologie, Jean-Claude Kouassi, lors d’une conférence de presse, à son cabinet d’Abidjan-Plateau.

De cette manne, 700 millions de francs CFA seront reversés au Trésor public et 200 millions de francs reviennent au ministère des Mines et de la Géologie au titre des dommages et intérêts. Il s’agit des deux  premières condamnations prononcées d’une part, par le tribunal de Bongouanou (le 9 mai) à l’endroit de neuf individus et d’autre part, par le tribunal de Soubré (le 22 mai)  à l’endroit de cinq orpailleurs.

Ces condamnations sont les premières d’une série de poursuites judiciaires en faveur de 48 orpailleurs arrêtés sur des sites illégaux, par les éléments de la Brigade de répressions aux infractions au code minier (BRICM) dans le Moronou et le Gontougo. Aussi, 21 personnes appréhendées et déférées sont encore en attente de jugement.

Au plan administratif, a indiqué le Ministre Kouassi, quatre opérations de répressions des orpailleurs clandestins sont en cours dans cinq régions administratives du pays à savoir le Sud-Comoé, La Mé, le Gontougo, l’Iffou et l’Indénié-Djuablin.

Le bilan fait état de l’arrestation de plusieurs clandestins ainsi que la saisie de plusieurs objets. Entre  autres matériels, il y a des produits miniers (or, minerais, etc), des équipements et matériels de travail (motopompes, générateurs, pelles, véhicules, etc).

L’ambition du gouvernement, est de faire du secteur minier, le second pilier de la croissance économique. Pour cela, a dit le ministre, des réformes pour assainir le secteur sont engagées depuis 2012 avec le Programme national de rationalisation de l’orpaillage (PNRO) qui avait été doté d’un fonds de 2 milliards de francs CFA.

Il invite donc les exploitants artisanaux, désireux de sortir de la clandestinité, à se rapprocher de ses directions régionales afin d’être instruits sur la réglementation en vigueur et bénéficier de formation dans les chantiers écoles qui seront bientôt fonctionnels à l’instar de celui de Bouaflé.

Avant la mise sur pied de la BRICM, le pays comptait à la date juillet 2018, 241 sites illégaux d’orpaillage pour une population estimée à 23 400 individus.

(AIP)

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