Préservation des ressources forestières et hydriques: le budget de 79,187 milliards de Fcfa validé par sénateurs pour 2025





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Les Sénateurs ivoiriens ont donné leur quitus pour le budget 2025 du ministère des Eaux et Forêts



Le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, a obtenu, le vendredi 6 décembre 2024, l’approbation unanime des sénateurs membres de la Commission des affaires économiques et financières (CAEF) du Sénat, à Yamoussoukro, pour le budget de son département, d’un montant de 79,187 milliards de Fcfa.

Selon le communiqué dont pressecotedivoire a reçu copie, ce budget est destiné à la mise en œuvre de cinq programmes en 2025, axés sur la préservation des ressources forestières et hydriques de la Côte d’Ivoire. Il est réparti entre « l'administration générale », « la gestion durable des ressources forestières », « la gestion durable des ressources fauniques », « la gestion intégrée des ressources en eau » et « la taxe pour la préservation et le développement forestier ».

Lors de l'examen des crédits budgétaires alloués à son ministère pour l’exercice 2025, le ministre Tchagba a fourni des explications détaillées sur les projets envisagés. Ces derniers comprennent, entre autres, la phase II du Projet d'investissement forestier (PIF 2), la poursuite des investissements inscrits dans la loi de programmation de la sécurité intérieure, ainsi que la préservation du bois de vène dans les forêts classées de la Palé et de Boundiali.

Le document indique que les projets visent également à soutenir la mise en œuvre de la Stratégie de préservation, réhabilitation et extension des forêts (SPREF), ainsi qu’à aménager le jardin botanique de Bingerville, un espace destiné à la valorisation et à la conservation de la biodiversité locale. Des actions spécifiques seront menées pour étendre la surveillance GPS des éléphants en conflit avec les populations locales, ainsi que leur suivi par satellite. Par ailleurs, des initiatives seront entreprises pour la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) dans le bassin versant du Bandama, ainsi que pour le Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (PIDACC/BN).

En parallèle, plusieurs réformes prioritaires figurent au budget 2025. Parmi celles-ci, la finalisation des textes réglementaires du code forestier et leur vulgarisation, ainsi que la valorisation des produits issus des forêts par le biais de l’exploitation forestière. Une politique nationale de protection, de reconstitution et de valorisation de la faune sera également adoptée, accompagnée d’une stratégie de mise en œuvre.

En ce qui concerne la gestion des ressources en eau, le ministre a annoncé la rédaction des textes d’application du code de l'eau, ainsi que l’approbation d’une politique nationale de l’eau et d’un plan national de gestion intégrée des ressources en eau.

Le ministre Tchagba a également salué les résultats notables obtenus en 2023 dans le cadre de la restauration du couvert forestier, soulignant ainsi les avancées importantes pour la préservation des écosystèmes naturels ivoiriens.

Après des explications détaillées, les sénateurs membres de la CAEF ont validé à l’unanimité le budget alloué, exprimant ainsi leur soutien à ces actions déterminantes pour la protection du patrimoine naturel de la Côte d'Ivoire.

Au terme de la session, l’émissaire du gouvernement a remercié les sénateurs et a rappelé que la gestion des ressources naturelles constitue un enjeu majeur pour la protection de la biodiversité, la lutte contre le réchauffement climatique, la préservation de la faune, ainsi que pour garantir la disponibilité de l’eau en quantité et en qualité pour tous les usages.

Solange ARALAMON

 

 

 

 


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