Aviation civile : les États face aux défis de la reprise post-Covid 19





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Même si le secteur de l’aviation civile a réussi sa reprise grâce à la vaccination contre la Covid-19, il faut reconnaître qu’il ne tourne tout de même pas à plein régime. C’est pourquoi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exhorté les États à travailler de concert pour la mise en œuvre de la stratégie de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui vise à vacciner 40 % de la population d’ici à la fin de l’année 2021. C'était lors de son message à l’occasion de la Journée de l’aviation civile internationale. Voici l’intégralité de sa déclaration.

 

Déclaration

 

À l’occasion de la Journée de l’aviation civile internationale, nous saluons les multiples contributions du transport aérien au niveau mondial, qu’il s’agisse de relier les sociétés, d’acheminer des produits de première nécessité, d’assurer des moyens de subsistance à des millions de personnes ou d’apporter des milliards à l’économie mondiale.

La COVID-19 continue de mettre l’aviation internationale à rude épreuve, même si les voyages aériens sont de nouveau possibles grâce à l’augmentation des taux de vaccination et aux protocoles de test. Sous les auspices de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), les pays se sont récemment engagés à renforcer la coopération et la gestion des risques.

Il est urgent de concrétiser ces engagements. De nombreuses économies en développement dépendent des liaisons aériennes internationales, qui soutiennent les investissements en faveur des objectifs de développement durable. Pour que les voyages aériens puissent reprendre en toute sécurité, il faut également que les pays travaillent de concert pour mettre en œuvre la stratégie de l’Organisation mondiale de la Santé qui vise à vacciner 40 % de la population de chaque pays d’ici à la fin de l’année, et 70 % d’ici à la mi-2022.

Le relèvement après la pandémie constitue pour tous les secteurs une occasion unique de mener une action climatique véritablement porteuse de changement, de renforcer leur résilience à long terme et de faire progresser le développement durable. À l’heure actuelle, les engagements pris par le secteur de l’aviation dans le domaine climatique ne sont pas suffisants pour atteindre l’objectif de 1,5 degré fixé dans l’Accord de Paris. À sa prochaine session, l’Assemblée de l’OACI devra s’employer en priorité à adopter une nouvelle série d’objectifs ambitieux devant permettre de ramener à zéro les émissions nettes d’ici à 2050, à fixer des objectifs intermédiaires et à formuler des plans de mise en œuvre crédibles pour 2030.

Tout au long de la pandémie, le secteur de l’aviation a appuyé les chaînes d’approvisionnement mondiales essentielles. Il doit maintenant investir dans la reprise à court terme et dans la durabilité à long terme. Pour reconnecter le monde, nous avons besoin d’un secteur de l’aviation sain, résilient et conscient de ses responsabilités dans le domaine climatique.

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