Valorisation de l’agriculture ivoirienne : Marie-France Kramo présente "Les délices du cajou"





valorisation-de-lagriculture-ivoirienne-marie-france-kramo-presente-quotles-delices-du-cajouquot


Dans le souci de valoriser la noix de cajou, Marie France Kramo épouse Atchin, fondatrice de "la maison de l'anacarde" a lancé, récemment à Abidjan, dans un restaurant de la commune d'Angré, "Les délices de Cajou".

Il s’agissait pour elle de présenter aux journalistes et à ses invités des produits dérivés du cajou comme les amendes de cajou nature, salé, caramélisé, au chocolat, la liqueur de cajou (45°, apéritif), la pâte de cajou, des biscuits et gâteaux à base de cajou.

"L'idée de ce projet m'est venue de l'édition 2018 du Salon International des équipements de transformation et de la technologie de l'anacarde (SIETA), alors que j'étais encore étudiante à l'école régionale d'agriculture du sud (ERA-Sud) de Bingerville. J'ai été impressionnée par les potentialités de l'anacarde. J'ai tout de suite compris que c'était une énorme opportunité inexploitée. J'ai décidé de transformer le cajou parce que c'est un secteur très prometteur. C'est aussi un réel produit de substitution à tous les produits laitiers", a-t-elle expliqué. Avant de confier que la Côte d’Ivoire est le  premier producteur de noix de cajou. "Pour ce faire, il est important que nous soyons premier transformateur et consommateur de noix de cajou", a-t-elle ajouté.

Pour sa part, Jean-François Sonan, député de Kouassi-Datékro, par ailleurs parrain de la cérémonie s’est dit heureux d’accompagner cette initiative qu'il juge opportune en ce sens qu'il permettra la promotion, la valorisation de l'agriculture ivoirienne. C'est pourquoi, il a appelé les participants à soutenir de toutes les manières possibles la directrice de “la maison de l'anacarde”.

"Aujourd'hui l'Afrique souffre de la non consommation de ces matières premières. Nous parlons aujourd'hui de noix de cajou. Nous sommes premier producteur de noix de cajou dans le monde et produisons 900.000 tonnes d'anacarde et plus de 80% de noix brutes sont exportées. C'est un manque à gagner pour notre pays. Je vous encourage donc à la soutenir dans son projet", a-t-il exhorté.

Sephora Kodjo, directrice de la Fondation Sephis, initiatrice de ce projet, après avoir réitéré son soutien à Madame Atchin, a indiqué que la perfection de ce projet passera par une bonne formation des femmes entrepreneures avec un réseau opportun afin de les aider à se réaliser pleinement.

Asseu Sidonie Lolo, ancienne députée de la localité d'Akoupé et Koudougnon Stéphane, ancien député de la commune de Cocody ont apporté par leur présence, leur soutien à Mme Atchin.

Solange ARALAMON

En lecture en ce moment

Dominique Ouattara exhorte les femmes à s’approprier les outils du numérique pour se connecter au reste du monde

Point de la situation de la COVID-19 au 27 mai 2020